Synoptique des trois catéchismes Sommaire du Compendium de Benoît XVI  Plan détaillé de cette partie
Vers la suite du texte: Chapitre 2 - Dieu à la rencontre de l'Homme

Chapitre 1 - L'Homme est «capable» de Dieu

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« Tu es grand, Seigneur, et louable hautement… Tu nous as faits pour Toi et notre cœur est sans repos tant qu’il ne se repose pas en Toi » (saint Augustin).

2. Pourquoi y a-t-il en l’homme le désir de Dieu?

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En créant l’homme à son image, Dieu lui-même a inscrit dans son cœur le désir de le voir. Même si un tel désir est ignoré de l’homme, Dieu ne cesse d’attirer l’homme à lui pour qu’il vive et trouve en Lui la plénitude de vérité et de bonheur qu’il ne cesse de chercher. Par nature et par vocation, l’homme est donc un être religieux, capable d’entrer en communion avec Dieu. Ce lien intime et vital avec Dieu confère à l’homme sa dignité fondamentale.

3. Peut-on connaître Dieu avec la seule lumière de la raison?

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À partir de la création, c’est-à-dire du monde et de la personne humaine, l’homme, par sa seule raison, peut avec certitude connaître Dieu comme origine et fin de l’univers, comme souverain bien, et comme vérité et beauté infinie.

4. Suffit-il de la lumière de la raison pour connaître le mystère de Dieu?

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Dans sa connaissance de Dieu par la seule lumière de sa raison, l’homme rencontre beaucoup de difficultés. De plus, il ne peut entrer par lui-même dans l’intimité du mystère divin. C’est pourquoi Dieu a voulu l’éclairer par sa Révélation, non seulement sur les vérités qui dépassent la compréhension humaine, mais aussi sur les vérités religieuses et morales, qui, tout en étant en elles-mêmes accessibles à la raison, peuvent ainsi être connues de tous, sans difficulté, avec une ferme certitude et sans risque d’erreur.

5. Comment parler de Dieu?

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On peut parler de Dieu à tous les hommes et avec tous les hommes, à partir des perfections de l’homme et des autres créatures, qui sont un reflet, bien que limité, de la perfection infinie de Dieu. Il faut donc sans cesse purifier notre langage en ce qu’il a d’imagé et d’imparfait, en sachant que l’on ne pourra jamais exprimer pleinement l’infini mystère de Dieu.